Charles Eugène Jules Marie Nungesser was a French ace pilot and
adventurer, best remembered as a rival of Charles Lindbergh. Nungesser
was a renowned ace in France, ranking third highest in the country with
43 air combat victories during World War I.
After the war, Nungesser mysteriously disappeared on an attempt to make the first non-stop transatlantic flight from Paris to New York, flying with wartime comrade François Coli in L’Oiseau Blanc (The White Bird).

furiefrancaise:

Charles NUNGESSER

Tête brulée, aventureux, charmeur, hâbleur, anti-conformiste, flambeur…  Tel était le lieutenant Charles Nungesser. Né à Paris en mars 1892, il  n’a que 17 ans quand, criblé de dettes de jeu, il part au Brésil pour y  rejoindre son oncle, puis en Argentine. Il exerce des petits boulots aussi  variés que manœuvre, cow-boy, dresseur de chevaux, mécanicien, boxeur ou  pilote de course automobile. Sportif accompli, Charles participe à l’un  des premiers raids automobiles dans la Cordillère des Andes et se  passionne pour l’aviation naissante.

La déclaration de guerre le fait revenir en France où il intègre le  2e régiment de hussards dans la cavalerie légère. Son dixième jour de  combat à la frontière est un coup d’éclat. Nungesser parvient à  traverser seul la ligne ennemie et après avoir tué les quatre officiers  qui l’occupaient, à s’emparer d’une quarante chevaux Mors dans laquelle  se trouvent les plans de guerre des Allemands. Il gagne la Médaille  militaire et le surnom de « hussard de la Mors », un clin d’œil à  l’escadron des Hussards de la Mort, créé en 1792. Le jeune soldat  demande à incorporer l’aviation, faveur qui lui est accordée en 1915.

Il participe à une cinquantaine de raids de bombardement et gagne sa  Croix de guerre en abattant un Albatros ennemi, avant d’être muté à  Nancy dans l’escadrille de chasse. Tête brulée, l’adjudant aime terminer  ses missions par des acrobaties à bord de son biplan « Nieuport 11  bébé », ce qui lui vaut une mise aux arrêts de huit jours. Cependant,  l’armée ne peut se passer de ce casse-cou brillant dont l’avion devient  légendaire avec son blason signature : un cœur noir frappé d’une tête de  mort et de tibias argent sous un cercueil entouré de deux chandeliers.

Charles multiplie les exploits et les citations. Grièvement blessé en  1916 au cours d’un décollage manqué, il refuse sa réforme et reprend du  service le mois suivant malgré une mâchoire fracassée et deux jambes  brisées. A la bataille de la Somme, notre as réalise la prouesse de  toucher trois appareils allemands en un seul raid. En août 1917, il  remporte sa trentième victoire, en juin 1918, sa trente-sixième qui lui  vaut une nouvelle citation et la Légion d’honneur : « Après ça, on peut  mourir ! », dit-l’intrépide. Malgré ses blessures et un état de  santé précaire, « l’Indestructible » termine la guerre le palmarès de  quarante-trois succès homologués, ce qui fait de lui le troisième as des  as français et l’officier le plus décoré du XXe siècle.Après-guerre, le héros de la Grande guerre monte une école de pilotage à  Orly, se marie avec Consuelo Hatmaker, une milliardaire américaine.

Toujours en quête de dépassement, et alors que l’aviation  sollicite des records, le hussard de la Mors se lance le défi d’un vol  sans escale de Paris à New York. C’est avec François Coli, ancien de la  Marine, qu’il s’associe pour réaliser cette performance. Le 8 mai 1927 à  l’aube, les deux hommes embarquent dans leur biplan monomoteur PL 8  conçu par Pierre Levasseur, estampillé du blason de l’aviateur et  baptisé « L’oiseau blanc », en hommage à un chef indien rencontré dans  le Montana. L’avion n’atteint jamais New York, et n’est jamais retrouvé…